Arbres et végétaux

Pourquoi laisser les arbres morts sur le sol en bordure d’un cours d’eau ou dans un boisé municipal?

• Le bois mort est un facteur essentiel à un sol forestier.
• En se décomposant, il se transforme en nutriment.
• Il permet de mieux retenir l’eau et les éléments nutritifs.
• Sa décomposition libère plusieurs minéraux qui enrichissent le sol.
• Plusieurs espèces d’insectes, de vers, de bactéries, de champignons, d’oiseaux, d’amphibiens et même de mammifères y trouveront nourriture et abri.

Laisser le bois mort au sol a un impact positif sur l’environnement.

Si votre arbre est malade ou mort, informez-vous auprès du Service de l'urbanisme et de l'environnement (450 759-4040, poste 231 ou au permis@saintpaul.quebec) pour savoir si vous pouvez le couper.

Si vous désirez couper un arbre, veuillez communiquer avec le Service de l’urbanisme et de l’environnement au 450 759-4040, poste 231, ou au permis@saintpaul.quebec, car des autorisations pourraient être requises selon la situation. De plus, veuillez noter que vous devez avoir au moins un arbre dans votre cour avant.

Si l’arbre ou la branche à couper se trouve près des fils électriques, contactez Hydro-Québec avant d’entreprendre tout travail.

Contacter Hydro-Quebec  

Pour tous les nouveaux résidents de Saint-Paul, nous vous rappelons que vous devez obligatoirement avoir un arbre d’une hauteur minimale de 1,5 mètre en cour avant. Les arbres sont reconnus pour aider à diminuer les îlots de chaleur et améliorer la qualité de l’air. Aucun permis n’est requis pour la plantation de ce dernier.

Quelques conseils

• Ne plantez pas votre arbre trop près d'un bâtiment, de votre entrée charretière, sous des fils électriques ou encore à proximité de conduites souterraines.
• Assurez-vous que vous plantez l’arbre sur votre terrain et non dans l’emprise municipale.
• Évitez les essences exotiques envahissantes telles que l’érable de Norvège, le nerprun et la renoue japonaise, ainsi que les arbres pouvant endommager votre maison et les infrastructures tels que le saule, l’orme américain et l’érable argenté.
• Consultez un spécialiste en la matière pour choisir le bon d’arbre.

Chaque printemps, le Comité d’environnement, d’embellissement et de développement durable (CEEDD) organise une journée spéciale pour donner des pousses d’arbres, du compost et des plants de fleurs aux citoyens. Un échange de vivaces y est également tenu. C’est aussi la journée d’inscription pour l’événement « Saint-Paul en fleurs ». 

Comme pour toutes les activités d'horticulture et d'environnement, vous pouvez retrouver tous les détails de cet événement sur la page Web du CEEDD de la Municipalité.

Consulter la page du CEEDD

Au Québec, il existe plusieurs maladies pouvant affecter les arbres. Certaines sont mortelles pour l’arbre, mais d’autres ne font qu’affecter l’esthétique de l’arbre et l’abattre n’est pas toujours la solution à prioriser. Un arbre mature peut stocker environ 160 kg de gaz carbonique (CO²) par an, c’est pourquoi il est important de les conserver.

Entretien

• De plus, il est important d’élaguer vos arbres chaque 3 à 5 ans afin de réduire les risques de cassures causées par le vent. La plaie d’un arbre brisé devient un endroit idéal pour les maladies et champignons, ce qui peut tuer l’arbre. Si votre arbre a une branche cassée, contactez un élagueur. La majorité d'entre eux offrent des soumissions gratuites. Privilégiez un élagueur à un émondeur puisque celui-ci aura une formation en arboriculture et sera en mesure de vous aider à trouver une solution pour éviter d’abattre l’arbre en cas d’infestation.
• Si les racines d’un arbre sont apparentes au sol, il faut éviter de passer les lames de la tondeuse trop près de celles-ci afin de ne pas abîmer l’écorce. L’écorce d’un arbre est sa protection et il est important qu’elle reste intacte.
• Pour détecter un ravageur sur un arbre, il faut premièrement connaître l’essence de l’arbre. Ensuite, vous devez examiner les racines, le tronc, les branches et les feuilles. Un des signes communs du dépérissement d’un arbre est la perte de feuille à la cime (au sommet). L’abattage est recommandé seulement si la structure de l’arbre est touchée et que celui-ci risque de tomber. Bien souvent, la taille sanitaire (taille des parties contaminées et coupe des parties mortes ou menaçant de tomber), le ratissage des feuilles, les produits phytosanitaires ou la lutte biologique sont suffisants. En terminant, il est important de bien laver ses outils de travail entre chaque arbre/plante.

Maladies les plus répandues

(voir les images dans la galerie ci-dessous)

Présence de blanc sur les feuilles

• Méthodes de contrôle de la maladie : effectuer une taille sanitaire, soit la taille des parties contaminées et la coupe des parties mortes ou menaçant de tomber, pour favoriser la circulation de l'air, et éviter d'arroser les feuilles.
• La présence de blanc se résorbera après 2 ou 3 ans. L'arbre peut survivre sans ses feuilles pendant quelques années (2-3 ans).

Chancre

• Méthodes de contrôle de la maladie : effectuer une taille sanitaire, soit la taille des parties contaminées et la coupe des parties mortes ou menaçant de tomber, si uniquement une branche d'arbre est affectée, ou abattre l'arbre si la stabilité de ce dernier est affectée.

Présence de cloques sur les feuilles (champignon)

• Méthode de contrôle de la maladie : ratissage des feuilles.
• Le champignon partira de lui-même après 2 à 3 ans.

Nodule noir

• Méthode de contrôle de la maladie : couper les branches atteintes.
• Cette maladie est très contagieuse et peut affecter la stabilité de l'arbre si le tronc est affecté.

Présence de tâches goudronneuses sur les feuilles

• Méthode de contrôle de la maladie : ratissage des feuilles.
• Cette maladie affecte seulement l'esthétique de l'arbre et seuls les érables sont touchés.

Agrile du frêne

• Les méthodes de traitement de l’agrile sont très coûteuses et ne sont pas garanties à 100 %. 
• Les frênes atteints d’une infestation vont mourir avec le temps et perdre leur stabilité. Il devient donc important de couper les arbres atteints pour des questions de sécurité. Communiquez avec le Service de l'urbanisme et de l'environnement (450 759-4040, poste 231 ou au permis@saintpaul.quebec) pour en savoir plus sur les procédures pour abattre un arbre.
• Pour plus de conseils sur l'agrile du frêne, consulter https://afsq.org/information-foret/insectes-et-maladies/agrile-du-frene/

Autres ravageurs

Pour en apprendre davantage sur les ravageurs pouvant s'attaquer à vos plantes et/ou arbres, nous vous invitons à visiter le site Web de PHYTO Ressources inc.

Il existe plusieurs types de plantes envahissantes au Québec. Certaines peuvent être supprimées facilement, tandis que d’autres demanderont beaucoup d’énergie et de patience.

(voir les images dans la galerie ci-dessous)

Herbe à poux

Elle cause des allergies à de nombreuses personnes et c’est la raison pour laquelle il faut s’en débarrasser. La meilleure façon de le faire, c'est de l’arracher, mais elle peut simplement être coupée. Il faut éviter de mettre l’herbe à poux dans votre compost puisque ça le contaminera. Puisque l’herbe à poux pousse principalement dans des sols pauvres, l’ajout d’engrais sur la pelouse et de paillis ou d’un couvre-sol là où il n’y a pas de pelouse peut limiter sa repousse.

Pour plus de conseils, consultez la page Web à ce sujet sur le site Internet de l'Association pulmonaire du Québec.

Consulter la page Web

Phragmite

Le phragmite ou roseau commun pousse principalement dans les milieux humides, les fossés et aux abords des cours d’eau. Sa croissance rapide et en hauteur nuit aux autres essences de plantes en bloquant la lumière et en modifiant la structure du sol avec ses racines profondes. Le phragmite peut même affecter la diversité animale. Il est très difficile de s'en débarrasser. La coupe doit être faite aux deux à trois semaines, sans quoi la colonie reprendra de la vigueur rapidement. Il est aussi possible de creuser avec une pelle à environ 5 cm de profondeur sous le sol pour couper les rhizomes (tiges souterraines) et de mettre une bâche opaque par-dessus la région du terrain touchée pour empêcher toute lumière de pénétrer pendant une période de deux ans.

Pour plus de conseils, consultez la page Web à ce sujet sur le site Internet du ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec.

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Renouée du Japon

La renouée est sans doute une des espèces les plus difficiles à éradiquer. Le moindre petit morceau de racine restant dans le sol peut permettre à la plante de refaire surface et de repeupler un secteur entier. Il est important de savoir l’identifier afin de limiter sa propagation.

Pour connaître les moyens de limiter sa propagation,  consultez la page Web à ce sujet sur le site Internet du ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec.

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Identifier et localiser les espèces exotiques envahissantes (EEE)

Il existe un outil pour identifier et localiser les espèces exotiques envahissantes (EEE) au Québec, il s'agit de l'outil Sentinelle.

En savoir plus

L’agriculture urbaine (les jardins) apporte plusieurs bienfaits sociaux et environnementaux :

• embellissement et verdissement des espaces
• maintien d’une diversité dans le compost
• autonomie alimentaire (mise en conserve, partage et échange)
• consommation de produits locaux

Voici quelques liens Web utiles où vous pourrez retrouver des astuces pour votre jardin

• Agriculture urbaine : https://www.quebec.ca/agriculture-environnement-et-ressources-naturelles/agriculture/agriculture-urbaine
• Du jardin dans ma vie : https://dujardindansmavie.com/dans-la-cour/
• Jardinier paresseux : https://jardinierparesseux.com/category/potager/
• Vidéos de Marthe Laverdière : https://www.youtube.com/c/SerresLiMa